Le déni neurologique : Le paradoxe du syndrome d’Anton et de la cécité inconsciente
Madame B., 68 ans, est hospitalisée après un accident vasculaire cérébral bilatéral touchant les lobes occipitaux. Lorsqu’on lui demande si elle perçoit son environnement, elle répond avec assurance qu’elle voit parfaitement bien. Pourtant, elle se cogne aux meubles, rate un verre d’eau posé devant elle, et décrit des scènes imaginaires lorsqu’on l’interroge sur ce qui…